Venezuela : 33 hommes membres de la communauté LGBTI+ détenus, leurs familles manifestent

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Les familles de 33 hommes LGBTI+ arrêtés dans un local privé, au Venezuela, ont manifesté mercredi 26 juillet pour réclamer leur libération en criant « il n'y a pas de délit! », devant les portes d'un tribunal de Valencia, dans le centre du pays.

Vue de Valencia au Vénézuéla
Vue de Valencia au Vénézuéla - maurocriado / Shutterstock

Les familles de 33 hommes membres de la communauté LGBTI+ arrêtés dans un local privé, au Venezuela, ont manifesté mercredi 26 juillet pour réclamer leur libération en criant « il n’y a pas de délit ! », devant les portes d’un tribunal de Valencia, dans le centre du pays.

Selon la presse locale, les interpellations se sont produites le dimanche 23 juillet dans l’après-midi lors d’une « fête sexuelle ». Les militants ont dénoncé une « persécution » et une « criminalisation de l’homosexualité ». Les autorités ne se sont pas prononcé.

L’audience de présentation au tribunal était prévue mardi 25 juillet mais elle a été reportée vers minuit. Et mercredi, en milieu d’après-midi, elle ne s’était toujours pas tenue.

Des avocats ont estimé que les arrestations ont pu se faire sous le délit d’« attentat à la pudeur », qui vise les actes obscènes en public et peut entraîner des peines de trois à quinze mois de prison. Ils nient en l’occurrence ce délit et affirment que le coup de filet s’est fait sans mandat, et réclament dès lors la libération des 33 hommes.

« Ils ont été arrêtés illégalement dans une enceinte privée (…), ce qui viole leurs droits », a dit le militant Eduardo Franco. « Il n’y a aucun type de délit ».

Au Venezuela, la communauté LGBTIQ+ lutte contre la discrimination depuis des années, sans que la loi ne lui accorde des droits tels que l’égalité dans l’accès au mariage ou le changement d’identité de genre.

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