Hong Kong veut « co-organiser » les Gay Games de 2023 avec Guadalajara
Les organisateurs des Gay Games de Hong Kong ont déclaré lundi 14 février qu'ils avaient proposé que l'événement soit organisé conjointement avec la ville mexicaine de Guadalajara en 2023.
Les organisateurs des Gay Games de Hong Kong ont déclaré lundi 14 février qu’ils avaient proposé que l’événement soit organisé conjointement avec la ville mexicaine de Guadalajara en 2023.
Les Jeux, initialement prévus pour novembre 2022, ont d’abord été reportés à novembre 2023 en raison de la décision des autorités de Hong Kong de maintenir des règles de quarantaine parmi les plus strictes au monde, dans le cadre de la stratégie « zéro-Covid » de la Chine continentale.
Les Gay Games, qui ont lieu tous les quatre ans sur le modèle des Jeux olympiques, réunissent des athlètes LGBTQ et hétérosexuels afin de promouvoir un message d’inclusion et d’égalité des droits. Ils n’ont encore jamais eu lieu en Asie. En 2018, Paris avait accueilli cette manifestation qui réunit des milliers d’athlètes.
Lundi 14 février, le comité d’organisation a annoncé que Guadalajara serait nommée « co-organisatrice présumée ».
« Face aux défis continus posés par la pandémie de covid, afin de permettre au maximum de participants de se joindre aux Jeux, quel que soit le lieu, GGHK (Gay Games Hong Kong) a récemment proposé le concept d’un événement co-organisé », a déclaré Lisa Lam, coprésidente du GGHK.
Contrairement à Hong Kong, le Mexique reste ouvert aux touristes, et Guadalajara figurait déjà parmi les principaux prétendants à l’organisation des Jeux lorsque l’édition 2022 a été attribuée à Hong Kong.
Ces dernières semaines, Hong Kong a pris des mesures encore plus strictes, alors que le nombre de cas de coronavirus augmente sous l’effet d’une vague de contaminations au variant Omicron.
Les rassemblements de plus de deux personnes sont désormais interdits et les interdictions de vol en provenance de plusieurs pays, dont la Grande-Bretagne et les États-Unis, ont été prolongées.
Les Jeux ont également été rattrapés par la volonté de la Chine de façonner le territoire à son image autoritaire.
Après l’adoption d’une loi sur la sécurité nationale, que la Chine a utilisée pour étouffer la contestation, Taïwan avait décidé de ne pas envoyer de délégation aux Jeux, de peur que ses athlètes ne soient arrêtés.
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