Lewis Hamilton juge « inacceptable » la loi LGBTphobe en Hongrie
Alors qu'il s'apprête à disputer ce weekend le Grand Prix de Hongrie de Formule 1, le champion britannique Lewis Hamilton a jugé la loi LGBTphobe hongroise « inacceptable, lâche et dévoyée ».
Le champion du monde de Formule 1 Lewis Hamilton a jugé jeudi 29 juillet « inacceptable, lâche et dévoyée » la loi anti-LGBTI+ adoptée par le gouvernement hongrois alors qu’il s’apprête à disputer ce weekend le Grand Prix de Hongrie.
Le septuple champion du monde britannique a indiqué dans un message posté sur sa story Instagram « qu’avant le Grand Prix ce weekend, je veux faire part de mon soutien à tous ceux qui sont affectés par la loi gouvernementale anti-LGBT+ ». « Il est inacceptable, lâche et dévoyé pour les personnes exerçant le pouvoir de proposer une telle loi », a poursuivi le pilote Mercedes, militant de longue date contre les discriminations.
« Chacun mérite d’avoir la liberté de décider d’être soi-même, quels que soit ceux qu’ils aiment et comment ils choisissent de s’identifier ». « Je presse le peuple hongrois de voter lors du référendum à venir pour protéger les droits de la communauté LBGT+ qui a besoin de notre soutien plus que jamais », ajoute Hamilton en concluant « l’amour triomphera toujours ».
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a annoncé la tenue d’un référendum sur cette loi, combattue par la Commission européenne qui a déclenché une procédure d’infraction pour tenter de la faire annuler. Adoptée le 15 juin, la loi visait à l’origine à lutter contre la pédocriminalité mais interdit notamment l’évocation de l’homosexualité et de la transition de genre auprès des mineur·es.
Vendredi 23 juillet, le secrétaire d’État français aux Affaires européennes Clément Beaune a vivement critiqué cette législation. « Je suis préoccupé par la loi hongroise qui a été adoptée mi-juin et qui fait l’objet d’un référendum qui ne porte pas d’ailleurs exactement sur cette loi », a-t-il dit à son arrivée pour une réunion informelle avec ses homologues de l’UE au château de Brdo (Slovénie). « Il y a des amalgames et des instrumentalisations qui sont délétères et problématiques au sein de l’UE ».
Avec l’AFP
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