Treize pays criminalisent encore la transidentité, révèle un rapport d'Ilga World
Komitid a lu et a analysé les 250 pages du rapport de l'Ilga intitulé « Trans Legal Mapping Report ». Il recense les lois criminalisant les personnes trans et celles qui leur permettent de changer légalement de nom et de genre sur les documents officiels. L'étude a été conduite dans les 143 États membres des Nations Unies.
L’association internationale des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et intersexes (Ilga) a publié mercredi 30 septembre la troisième édition de son « Trans Legal Mapping Report ». Le rapport s’est concentré sur les 143 États membres de Nations Unies et des lois dont ceux-ci disposent pour protéger ou non les personnes trans.
L’Ilga a étudié les dispositions qui permettent une reconnaissance juridique du genre, et donc une possibilité pour les personnes trans de changer leur marqueur de genre et leur nom sur les documents d'identité officiels. Elle a également recensé les différentes lois à travers le monde qui criminalisent la transidentité, à la fois explicitement et de facto.
« Aujourd'hui plus que jamais, nous avons besoin de données, de recherches et d'informations précises pour informer l'activisme mondial sur les questions trans », soulignent Tuisina Ymania Brown et Luz Elena Aranda, co-secrétaires générales de l’Ilga World dans un communiqué. « Plus important encore, cela aidera les militant.e.s trans et leurs allié.e.s sur le terrain à disposer de ressources facilement disponibles, adaptées à leurs contextes, qu’ils et elles pourront utiliser pour faire entendre leur voix et pousser au changement. »
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