PMA, filiation, enfants intersexes : ce qu’il faut retenir des débats bioéthiques

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La semaine dernière, les député.e.s ont adopté en deuxième lecture le projet de loi bioéthique. Quelles avancées ? Quels reculs ? Youen Tanguy était présent pour Komitid et fait le point.

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L'Assemblée nationale, à Paris - Petr Kovalenkov / Shutterstock
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C’était un débat aussi attendu que redouté. La semaine dernière, les député.e.s ont adopté en deuxième lecture le projet de loi bioéthique, qui prévoit notamment l’ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules, par 60 voix contre 37 et 4 abstentions. Attendu, car l’examen du texte avait été décalé en raison de la crise sanitaire et du confinement. Redouté, parce qu’il intervenait fin juillet, à une période où les parlementaires sont généralement moins nombreux.ses dans l’hémicycle.

Dès lundi, lors de la discussion générale sur le texte, les député.e.s de l’opposition ont d’ailleurs dénoncé l’absence d’une grande partie des parlementaires LREM. Comme le note Libération, « les marcheurs étaient retenus au ministère des Relations avec le Parlement, où ils étaient conviés à un pot de fin de session / pré-vacances en présence d'Emmanuel Macron et de Jean Castex ».

Les député.e.s n’ont finalement entamé les discussions sur les amendements qu’en toute fin de soirée lundi, avant de reprendre les débats en fin d’après-midi mardi, après les questions au gouvernement. Les parlementaires, plus nombreux que la veille, presque une centaine, ont d’abord passé plus d’une heure sur des amendements LR et UDI portant sur l’intitulé de l’article premier. « Vous avez dit obstruction parlementaire ? », s’est ironiquement demandée la députée LREM Laurence Vanceunebrock dans un tweet.

 


Craintes répétées d’un glissement vers la GPA

Lors de ces premières prises de parole, une grande partie des député.e.s de droite ont inlassablement dénoncé la « création d’orphelins de père » ou le risque de « marchandisation de la procréation », craignant l’ouverture prochaine de la GPA en France. « La GPA est interdite pour tout le monde en France », a rappelé leur collègue LR Maxime Minot, un des seuls parlementaires de droite favorable à la PMA pour toutes.

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