15 livres LGBT+ à découvrir cet été !
Pour cet été, nous avons sélectionné 15 articles de Komitid sur des auteurs et autrices et leurs livres dans les catégories Roman, Essai, Histoire, Témoignage.
Komitid aime les livres et régulièrement vous en fait découvrir. La lecture reste un bon moyen d’évasion, de réflexion, d’ouverture.
Pour cet été, nous avons sélectionné 15 articles de Komitid sur des auteurs et autrices et leurs livres dans les catégories Roman, Essai, Histoire, Témoignage, à lire ou à relire avant de partir à la découverte des œuvres. Bonnes lectures et bel été !
ROMAN
Anne Pauly, autrice de « Avant que j’oublie » : « Nos parents n’étaient pas des sales cons, ils faisaient avec leur époque »
Interview d’Anne Pauly, l’autrice d’un premier roman extrêmement sensible et personnel, Avant que j’oublie. Un livre que nous avons particulièrement aimé en 2019 et qui a reçu le Prix du Livre Inter cette année ainsi que le prix Robert Walser.
Avant que j’oublie, Anne Pauly, éditions Verdier, 137 p., 14€.
Plongée en planète queer avec l’auteure inuit lesbienne Niviaq Korneliussen
Niviaq Korneliussen est Inuit et lesbienne. Dans son roman « Homo sapienne », publié aux Editions La Peuplade, elle raconte une jeunesse qui tente de faire sa place entre trois langues, deux mondes et tant de possibilités.
Homo Sapienne, de Niviaq Korneliussen, ed. La Peuplade, 232 pages, 21 €.
Constance Debré : « Le seul événement c’est soi et la seule aventure c’est l’autre »
Dans « Love Me Tender », Constance Debré raconte la suite des aventures de son alter ego qui a abandonné sa vie d’avocate et d’hétéro rangée.
Love Me Tender, de Constance Debré, Flammarion, 192 p., 18 €.
Abdellah Taïa : « Je suis extrêmement attendri par Bilal Hassani et j’aimerais beaucoup le rencontrer. L’interviewer. Écrire sur lui »
Publié le 24 avril 2019 à 11 h 33 min
Abdellah Taïa, l’un des rares auteurs arabes à avoir publiquement évoqué son homosexualité, parle dans son nouveau roman, La Vie lente, de la France post-attentats et de la violence de l’époque.
La Vie lente, d’Abdellah Taïa, Le Seuil, 272 p., 18€
« Jolis jolis monstres », un roman immersif et sensible sur la scène gay, drag et voguing des années 80
« Jolis jolis monstres », c’est le récit hyper documenté des coulisses de la naissance et de l’explosion des scènes gays, drag et voguing new-yorkaises.
Jolis jolis monstres, de Julien Dufresne-Lamy, Editions Belfond, 416 p., 18 €.
Chinelo Okparanta : « C’est difficile de se trouver soi-même dans une société qui vous dit que vous êtes une abomination »
Avec Sous les branches de l’udala, Chinelo Okparanta signe une fresque familiale autour d’Ijeoma, une jeune lesbienne au Nigeria.
Sous les branches de l’udala, de Chinelo Okparanta, Belfond, 384 p., 22 €.
Avec « La Chambre de l’araignée », Mohammed Abdelnabi signe un roman puissant sur la vie des gays en Égypte
La Chambre de l’araignée (Prix de la littérature arabe 2019) est un des premiers romans égyptiens dans lequel les principaux protagonistes sont gays. Une étape nouvelle pour les personnes LGBT+ ?
La Chambre de l’araignée, de Mohammed Abdelnabi (traduit de l’arabe par Gilles Gauthier), Actes Sud/Sindbad, 317 p., 22,50€.
Parler de l’expérience de la minorité au grand public, le « pari » de Wendy Delorme dans son dernier roman
Parentalité queer, expérience de la minorité, écarts générationnels… Le quatrième roman Le Corps est une chimère de Wendy Delorme a obtenu le Prix Joseph 2018.
Le Corps est une chimère, de Wendy Delorme, Au Diable Vauvert, 280 p., 18 €.
« L’incivilité des fantômes » de Rivers Solomon : un roman de science-fiction profondément queer et féministe
Dans son premier roman, l’auteur.ice trans Rivers Solomon imagine la vie à bord d’un vaisseau qui fuit une planète terre ravagée. Une réflexion profonde sur les inégalités, les agressions contre les LGBTQI+ et le racisme qui esquisse l’espoir d’un renversement de l’ordre établi.
L’incivilité des fantômes, de Rivers Solomon, traduit de l’anglais par Francis Guévremont, éditions Les Forges de Vulcain, 400 p, 20 €.
ESSAI
Mathieu Magnaudeix : « Parler avec ces nouveaux militants américains m’a redonné confiance en la capacité de s’organiser ensemble »
Dans Génération Ocasio-Cortez, Les nouveaux activistes américains, Mathieu Magnaudeix, journaliste à Mediapart, dresse le portrait de celles et ceux qui renouvellent l’engagement politique aux États-Unis en racontant leurs parcours et leurs méthodes. Entretien.
Génération Ocasio-Cortez, les nouveaux activistes américains, de Mathieu Magnaudeix, Éditions La Découverte, 290 p., 19 euros.
HISTOIRE
De Suzy Solidor à Juliette Armanet : chanter l’interdit lesbien
Publié le 31 décembre 2019 à 11 h 39 min
Pour déjouer la censure, au nom de la poésie ou encore afin de s’adresser aux seules initiées, Sappho s’est abondamment fredonnée à demi-mot. Léa Lootgieter et Pauline Paris nous révèlent avec une grande érudition Les Dessous lesbiens de la chanson dans leur passionnant ouvrage.
Les Dessous lesbiens de la chanson, Léa Lootgieter et Pauline Paris, illustré par Julie Feydel, Éditions iXe, 213 p., 20 €.
Gabrielle Houbre : « J’ai voulu m’intéresser à l’histoire entière de Barbin et pas seulement à la question de son sexe »
En le réinscrivant dans la remise en cause de l’ordre sexuel binaire, l’historienne Gabrielle Houbre approfondit grandement le récit autobiographique d’Abel Barbin, la première personne intersexe à avoir écrit ses mémoires.
Les Deux Vies d’Abel Barbin, né Adélaïde Herculine, de Gabrielle Doubre, PUF, 312 p., 21 €.
Olivier Charneux : « La loi était contre Charles Trenet, même si en privé, il assumait son homosexualité »
Dans Le Prix de la joie, Olivier Charneux se met dans la peau du chanteur Charles Trenet, pour décrire son emprisonnement pour homosexualité en 1963.
Le Prix de la joie – été 1963, l’affaire Charles Trenet, d’Olivier Charneux, éditions Séguier, 144 p., 18 €.
TÉMOIGNAGE
Jean-Luc Romero-Michel : « L’essentiel, c’est ce que nous avons vécu avec Christophe. Et pas sa mort, qui n’est absolument pas représentative de qui il était »
Dans « Plus vivant que jamais », Jean-Luc Romero revient sur le décès brutal de son époux, Christophe, le 29 mai 2018, d’une surdose après une session de chemsex, à seulement 31 ans. Et il lance un cri d’alarme.
Plus vivant que jamais, de Jean-Luc Romero-Michel, Michalon /Massot Editions, 298 p., 19 euros.
Chaque semaine avec « Pas son genre », elle partage avec invité.e.s et auditeur.trice.s un regard aiguisé sur notre société. Avec ce récit intime et porté par une force dingue, Giulia Foïs offre un texte généreux, implacable et inspirant.
Je suis une sur deux, de Giulia Foïs, Flammarion, 190 pages, 16 euros.
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