Dans nos placards queers (2/4) : Être ou ne pas être corporate
Le look est-il toujours une affaire sérieuse ? Qu’on s’habille de façon neutre, à la cool ou très formelle, les vêtements que l’on porte au travail disent quelque chose de nous. Enquête sur les stratégies de visibilité en open space.
Arthur, 28 ans, est ingénieur dans une grande société d’impression. « Je n’ai pas de dress code fixe au travail », explique-t-il. Dans le monde de l’entreprise, hors règlements et consignes spécifiques, le choix des vêtements est souvent laissé aux salarié.e.s.
Or, « le vêtement peut être un stress. On peut avoir peur de se révéler, de dire quelque chose sur qui on est », analyse Maxime Donzel, auteur du livre Dress code: le bon vêtement au bon moment. À chaque univers professionnel, correspondent des codes sociaux, explicites ou implicites.« Chez Accenture (une société de conseil, ndlr), les femmes viennent plutôt en tailleurs, tandis que les hommes portent plutôt des costumes. C’est plus un phénomène de groupe qu’une règle de l’entreprise », explique Thomas Cusson, analyste consultant de 25 ans.
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- Le Britannique Tom Daley passe des plongeons aux tricots
- Concert annulé de Bilal Hassani en 2023 : jusqu'à six mois de prison requis pour provocation à la haine et injures
- Au moment de souffler ses 40 bougies, la sérophobie n'a pas encore disparu, alerte l'association Aides
- « La Manif pour tous » au gouvernement ? Les droits acquis seront « préservés », assure Barnier
- Zemmour condamné et relaxé en appel dans deux affaires distinctes