Corée du Sud : les personnes LGBT+ pointées du doigt après l'apparition d'un nouveau cluster du Covid-19
En Corée du Sud, la ville de Séoul est en train de vivre une nouvelle vague d’infection au Covid-19. La communauté LGBT+ est montrée du doigt après plusieurs contaminations dans le quartier gay de Séoul.
Les bars et clubs ont été de nouveau fermés dans la ville de Séoul après que des cas d’infection au Covid-19 ont été détectés dans le quartier gay de la capitale sud-coréenne.
Les personnes LGBT+ pointées du doigt
Dans la mesure où les nouvelles contaminations se sont produites dans des clubs gays, les commentaires et réactions homophobes sur les réseaux sociaux et dans la presse n’ont fait qu’envenimer les choses pour les personnes LGBT+, selon Queerty.
Le retour du virus serait lié à un seul homme âgé de 31 ans. Atteint du Covid-19 sans le savoir, le jeune homme a fait la tournée des principaux clubs gays de la ville, la nuit du 1er mars. Le club le plus grand qu’il a fréquenté pouvait accueillir jusqu’à 500 personnes.
Bien que l’homosexualité ne soit pas illégale en Corée du Sud, les citoyens LGBT+ sont toujours confrontés à la stigmatisation et à la discrimination sociale.
L’enquête des autorités sanitaires a prouvé, avec l’aide de l’utilisation des hautes technologies connectées, que le patient a été en contact avec près de 2000 personnes. À l’heure actuelle, 34 nouveaux cas liés à ce patient ont déjà été recensés.
Avec le système de traçage mobile, des alertes via smartphone ont été envoyées aux 1946 personne ayant été potentiellement en contact avec le virus, afin qu’ils se fassent tester. Cette méthode de traçage avait fait ses preuves positivement lors de la première vague d’infection au Covid-19. Hélas, ce week-end, seulement 637 d’entre elles se sont présentées pour se faire tester. En effet, répondre à cette alerte pour se faire tester revient à apparaître comme homosexuel.le aux autorités… Bien que l’homosexualité ne soit pas illégale en Corée du Sud, les citoyens LGBT+ sont toujours confrontés à la stigmatisation et à la discrimination sociale.
Ici, nous avons une triste preuve qu’en temps de pandémie et de climat anxiogène, il est très facile de pointer du doigt, de stigmatiser et de faire des préjugés rapidement sur des minorités ou des communautés jugées différentes.
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