Le Ghana interdit à une conférence LGBT+ de se tenir… et ce n'est pas en raison du coronavirus
Le gouvernement du Ghana a annulé une conférence historique sur les droits LGBT+ organisée par l'ILGA, et a tenu à préciser que ce n'était pas à cause du coronavirus.
Le gouvernement du Ghana a cédé à la pression de groupes chrétiens conservateurs en interdisant la tenue d'une conférence de militants LGBT+.
La Pan Africa ILGA (International Lesbian, Gay, Bisexual, Trans and Intersex Association) devait organiser sa conférence annuelle en juillet 2020 à Accra, la capitale du Ghana. Cela aurait été le premier événement en Afrique de l'Ouest à réunir des activistes LGBT+ pour partager des idées et travailler sur l'évolution des lois discriminatoires.
Un porte-parole de Cynthia Morrison, la ministre du Genre, de l'Enfance et de la Protection sociale a déclaré : « Le gouvernement du Ghana n'autorisera pas une telle conférence et c'est tout ». Interrogé par Reuters sur les raisons de l'annulation, il a seulement répondu que ce n'était « pas à cause du coronavirus ».
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