Découvrez la soirée naturiste : Beautiful skin
Enfin une soirée parisienne que l’ont peut passer dans le plus simple appareil, accompagné de super DJ : Linda DeMorrir, Markus ȻHAAK, Fabisounours, Nannä Volta & Loki Starfish & F/cken Chipotle.
Pour l’occasion nous avons posé 3 questions à Markus Chaak pour en savoir plus sur cette soirée atypique !
Komitid : Pouvez-vous présenter votre parcours à celles et ceux qui ne vous connaîtrait pas ?
Markus Chaak : En 2011, avec 3 copines, on avait monté le collectif Fuk the name, qui avait pour but de faire des événements alliant militantisme et clubbing pour les filles et en mixité. J’étais aussi la DJ et au fur et à mesure Markus est née ! L’acte 3 et la Mutinerie ont été le commencement de mes résidences. A la fin du collectif en 2016, j’ai continué le DJing dans ce qui était évident l’électro, afro électro, et la deephouse. Du coup, j’ai eu le privilège de mixer lors de soirées tel que le festival du BAAM, la PATSY, la Shemale, la Kidnapping, et dans des lieux comme le Hasard Ludique, le Wanderlust, la Java et bien d’autres scènes ! ! Aujourd’hui je participe aux soirées de l’équipe Bragipufferfish comme la Beautiful Skin !
Mixer dans une soirée naturiste, ça change quoi ?
Le naturiste, je l’ai vraiment découvert avec les copains ! Je n’aurais jamais pensé à passer le cap ! Cela permet de se bousculer avec nos préjugés ou nos complexes ! C’est la deuxième fois que je viens à la Beautiful Skin, il y a vraiment une ambiance safe et de tolérance, j’ai hâte ! ! Toutes formes de corps est bienvenus. Ce qui change … on est beaucoup plus à l’aise finalement ! ! Pour ma musique, nu ou pas vous allez danser de toute façon ! !
Comment voyez-vous l’évolution de la scène queer à Paris en ce moment ?
D’un côté l’évolution est que l’on met queer à toutes les sauces, comme un pass VIP qui dit que vous pouvez faire n’importe quoi… Est-ce que pourtant cela a permis une ouverture de liberté où chacun si retrouve alors que de plus en plus de lieux ferment … ? Est-ce que la scène queer est représentative de mon quotidien … j’en doute : cela n’efface pas le sexisme, le racisme.
De l’autre, il y a un vrai vivier artistique qui ne demande qu’à créer des lieux, des événements pour continuer à montrer qu’on existe sans mettre les personnes en danger, en apportant une fluidité des genres.
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