Festival d'Angoulême 2020 : dix bandes dessinées LGBT+ marquantes à (re)découvrir

« Le bleu est une couleur chaude », de Julie Maroh, Glénat (2010)

« Le bleu est une couleur chaude » de Julie Maroh

Clémentine est une adolescente déroutée par la découverte de sa sexualité. Elle fait la rencontre d’Emma, une fille mystérieuse aux cheveux bleus. La BD dont est adapté le film « La Vie d’Adèle » raconte l’histoire passionnelle entre les deux jeunes femmes. 

• Lire aussi : Julie Maroh (« Le Bleu est une couleur chaude ») : « Je suis féministe mais cela ne fait pas de moi une militante [Salon]

« Fun Home : Une tragicomédie familiale », d’Alison Bechdel, Points (2006)

« Fun Home : Une tragicomédie familiale » de Alison Bechdel

Dans ce roman graphique introspectif, Alison Bechdel raconte son histoire : la découverte de son homosexualité et le décès de son père. Elle découvre que ce dernier menait une double vie et tente de percer les mystères qui l’entourent.

• Lire aussi : « Fun Home », le roman graphique culte d’Alison Bechdel produit au cinéma par Jake Gyllenhaal

« Journal », de Fabrice Neaud,  ego comme x (1996-2002)

« Journal », Fabrice Neaud

« Journal » est une bande dessinée autobiographique. Fabrice Neaud y conte son quotidien d’artiste homosexuel au chômage dans une ville de province.

« Conrad et Paul », de Ralf König, Glénat (depuis 1994)

« Conrad et Paul », Ralf König

Conrad Stubenburg et Paul Padchath sont deux personnages de BD créés par le dessinateur allemand Ralf König. La série comporte à ce jour neuf albums, où est raconté sur un ton humoristique la vie de ce couple gay.

« La fille dans l’écran », de Lou Lubie et Manon Desveaux, Marabulles (2019)

« La fille dans l’écran », Lou Lubie et Manon Desveaux

Coline rêve d’être illustratrice. En panne d’inspiration, la jeune française fait des recherches sur internet et tombe sur le travail de Marley, une photographe québécoise. Les deux femmes vont vite tisser un lien très fort malgré la distance.

« Appelez-moi Nathan », de Catherine Castro et Quentin Zuttion, Payot Graphic (2018)

« Appelez-moi Nathan », Catherine Castro et Quentin Zuttion

« Appelez-moi Nathan », tiré d’une histoire vraie, traite de la transidentité de Nathan, né dans un corps de fille. Le jeune garçon décide de faire sa transition à 16 ans et s’ensuit un combat social et administratif pour être accepté.

« Le Prince et la Couturière », de Jen Wang,  (2018)

Couverture de la BD « Le Prince et la Couturière » de Jen Wang

les parents de Sébastien, prince de Belgique, le pressent de choisir une fiancée. Mais l’adolescent n’est pas très enthousiaste et préfère passer du temps avec Francès, une jeune couturière qui lui crée des robes sur mesure dans le plus grand secret…

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« Claudine à l’école », de Lucie Dubiano, Gallimard bande dessinée (2018)

« Claudine à l’école », Lucie Dubiano

Avec cette BD, Lucie Dubiano adapte le roman éponyme de Colette paru en 1900. Claudine, 15 ans, est une jeune femme intelligente qui fréquente une école de filles. Elle développe une forte attirance pour la nouvelle enseignante : Mademoiselle Lanthenay.

« Le Mari de mon frère », de Gengoroh Tagame, Éditions Akata (2014)

« Le mari de mon frère », Gengoroh Tagame

Yaichi élève seul sa fille Kana. Mike Flanagan, le mari canadien de son frère jumeau défunt, débarque au Japon. Yaichi se voit contraint d’accueillir chez lui son beau-frère homosexuel, avec qui il ne sait pas comment se comporter.

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« Mes années hétéro », d’Hugues Barthe, Delcourt Ancrage (2019)

« Mes années hétéro », Hugues Barthe

Rémi a 14 ans quand il connaît ses premières expériences avec un garçon. Mais dans les années 60, l’homosexualité n’est pas encore dépénalisée en France. Rémi tient à fonder une famille. Après des années en tant qu’homme hétéro, Rémi décide de faire son coming-out.

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