Prison avec sursis requise contre Agnès Cerighelli pour des tweets sur le « lobby LGBT »
Agnès Cerighelli était jugée pour trois tweets diffusés en mars 2019 où l'élue ex-LREM s'en prenait au « lobby LGBT », qualifié par l'élue de « secte » aux « méthodes dangereuses ».
Six mois avec sursis et 140 heures de travail d'intérêt général ont été requis lundi à l'encontre d'Agnès Cerighelli, une élue d'opposition de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) pour des tweets s'en prenant au « lobby LGBT ».
Habituée des tweets polémiques, la conseillère municipale Agnès Cerighelli (ex-LREM) était poursuivie par le tribunal de Versailles pour « injure publique en raison de l'orientation sexuelle » et « provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l'orientation sexuelle ».
En cause, trois tweets diffusés en mars 2019 qui s'en prenaient au « lobby LGBT », qualifié par l'élue de « secte » aux « méthodes dangereuses », d'« infâme et pervers ». Le parquet de Paris s'était saisi de l'affaire après la plainte de deux des cinq associations parties civiles au procès, avant de se dessaisir au profit de Versailles.
Un seul de ces tweets a depuis été supprimé par Mme Cerighelli qui s'est engagée à la barre à retirer les deux autres.
Indemnisation aux parties civiles
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