Un médecin milite pour que les athlètes trans puissent pleinement participer aux Jeux olympiques de Tokyo cette année

Les Jeux olympiques vont avoir lieu à Tokyo cette année, mais certains athlètes trans pourraient ne pas être en mesure de participer en raison d’un manque de clarté dans les directives établies par le Comité international olympique (CIO).

Selon le Docteur Sherman Leis, un médecin trans, interrogé par Pink News, ces directives sont « basées sur des stéréotypes sur les personnes trans qui permettent de les exclure de la compétition ». 

Les directives actuelles, qui ont été modifiées en 2015, stipulent que les sportives trans peuvent concourir dans les sports féminins tant que leur niveau de testostérone est maintenu sous 10 nanomoles par litre pendant au moins un an avant la compétition et pendant toute la période de temps où elles seront en compétition.

Le Dr Leis reste déterminé : « Nous verrons bien si le CIO peut reconnaître l’humanité des athlètes trans et leur désir de concourir, à temps pour les Jeux de Tokyo ».

Ce sujet est extrêmement controversé, mais le CIO a récemment décidé de s’en tenir aux directives publiées en 2015. En septembre 2019, il avait repoussé la publication de nouvelles recommandations, faute de consensus scientifique sur la question.

À savoir que le CIO n’exige plus que les athlètes trans aient entièrement subi une opération de réassignation sexuelle pour participer.