J.K. Rowling prend la défense d'une chercheuse renvoyée pour des propos transphobes

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Dans un tweet, J.K. Rowling prend la défense de Maya Forstater, une chercheuse qui s’était faite renvoyer pour avoir tenu des propos transphobes. 

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J.K. Rowling, écrivaine de la saga Harry Potter - Featureflash Photo Agency / Shutterstock

Jeudi 19 décembre, l’écrivaine de Harry Potter a rejoint le mouvement TERF #IStandWithMaya. 

Maya Forstater est une chercheuse, qui a été invitée au Center for Global Development, un groupe de réflexion à but non lucratif, qui travaille autour du développement international. 

J.K. Rowling défend une TERF

Le centre a refusé de renouveler son contrat, après avoir découvert des tweets où elle a employé un langage « offensant et d’exclusion » envers les personnes trans. Elle a notamment écrit que « les hommes ne peuvent pas se transformer en femmes », en référence au projet de loi britannique sur la reconnaissance du genre.

Maya Forstater a fait appel de la décision de son ancien employeur, avançant que ses propos étaient protégés, en vertu de la loi britannique sur l’égalité de 2010.

Mercredi 18 décembre, un tribunal a rejeté son appel, statuant que son point de vue transphobe « crée un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant  » qui n’est « pas digne de respect dans une société démocratique ».

Suite à l’annonce du jugement, J.K. Rowling a fait part de son mécontentement sur son compte Twitter. 

« Habillez-vous comme bon vous semble. Appelez-vous comme vous voulez. Couchez avec tout adulte consentant qui voudra. Vivez votre meilleure vie dans la paix et la sécurité. Mais forcer les femmes à quitter leur emploi pour avoir déclaré que le sexe est réel ?#IStandWithMaya #ThisIsNotADrill  »

Indignation sur les réseaux sociaux

Sur les réseaux sociaux, beaucoup d’internautes ont partagé colère et consternation face à la réponse de l’écrivaine. 

Charlotte Clymer, porte-parole de Human Rights Campaign, écrit que « l’Organisation mondiale de la santé – parmi beaucoup d’autres autorités médicales – valide les personnes trans dans leur identité de genre authentique. Il est clair que vous ne comprenez rien à propos de la communauté trans ou de la science. Ça me fend le cœur ».

 

Amanda Jetté Knox, écrivaine et alliée LGBT+, s’adresse à J.K. Rowling. « Ma fille, qui est trans, est une grande fan de vous. Ça me brise le cœur de vous voir écrire quelque chose indiquant que discriminer contre elle est un comportement parfaitement adapté pour un.e employé.e. Les organisations médicales les plus reconnues au monde reconnaissent les personnes trans. Merci de suivre le mouvement  ».

 

 

Indya Moore, l’acteur.trice américain.e s’est indigné.e contre les propos de l’écrivaine dans une série de tweets. Iel écrit notamment : « Maya n’a pas dit que le sexe était réel. Elle a dit que les femmes trans sont des hommes et vous êtes d’accord avec elle. L’existence d’un sexe ne signifie pas que les femmes trans ne sont pas des femmes et les hommes trans ne sont pas des hommes. La détermination du sexe n’est pas binaire, elle peut être déterminée de différentes manières EN UTILISANT LA SCIENCE ».

Ce n’est pas la première fois que J.K. Rowling valide des propos transphobes. 

En 2018, Rowling avait aimé plusieurs publications anti-trans sur Twitter. Dans l’une d’elles, un.e utilisateur.trice affirmait que le soutien aux personnes trans équivaut à de la « misogynie » et a qualifié les femmes trans « d’hommes en robe ».