La reconnaissance faciale… ne reconnaît pas les personnes trans, intersexes et non-binaires
La France s’apprête à accélérer la mise en place des technologies de reconnaissance faciale pour les services publics mais une nouvelle étude démontre combien elles continuent de porter les biais d’une société binaire, excluant de fait les personnes trans et non-binaires.
Depuis quelques mois, les articles se multiplient pour annoncer, et critiquer, l’arrivée d’une application de reconnaissance faciale portée par le gouvernement français : Alicem. Utilisable à partir de son smartphone, elle devrait permettre de se connecter aux services publics.
Or, une étude du MIT, menée par Joy Buolamwini, rapportait déjà en 2018 des biais racistes et sexistes dus au fait que les algorithmes qui se trouvent dans les systèmes d’intelligence artificielle accumule des lots de données peu diversifiées, majoritairement sur des hommes blancs.
Des travaux ont également mis en évidence les dangers d’une classification binaire des genres entre « homme » et « femme » en renforçant notamment une marginalisation systématique des personnes non-binaires et trans.
Signes distinctifs
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