La footballeuse américaine Megan Rapinoe remporte le Ballon d’or féminin 2019
Megan Rapinoe succède à la Norvégienne Ada Hergerberg, qui avait remporté le tout premier Ballon d’Or féminin l’année dernière.
L’américaine Megan Rapinoe devient la deuxième femme à remporter le Ballon d’Or féminin. La cérémonie a eu lieu lundi 2 décembre au Théâtre du Châtelet à Paris. Organisé par le magazine France Football depuis 1956, le Ballon d’Or vise à récompenser les meilleur.e.s joueur.euse.s de football de l’année. C’est Lionel Messi qui a été récompensé côté masculin, et pour la sixième fois.
La footballeuse lesbienne de 34 ans a déjà remporté le Soulier d’or 2019, la désignant « meilleure buteuse » de la Coupe du monde féminine de cette année. Elle a également été couronnée « meilleure joueuse » de la compétition.
Sans surprise, la joueuse de Seattle était la grande favorite de la cérémonie. Elle a été choisie parmi 10 footballeuses par un panel de 48 journalistes sportifs.
Ne pouvant pas être présente pour recevoir son prix, elle avait préparé une vidéo à l’attention des votants et de ses proches. « Je veux évidemment dire un grand merci à mes coéquipières, à mes entraîneurs, à la fédération américaine pour tout le soutien, qui me permet d’être qui je suis et de faire ce que je fais sur le terrain, mais aussi d’être qui je suis hors des terrains, c’est très important pour moi ».
Militante féministe pour les droits LGBT+ et contre l’injustice raciale
En l’espace de quelques années, Megan Rapinoe s’est imposée comme véritable icône progressiste face à l’Amérique de Donald Trump, qu’elle qualifie de « raciste, sexiste et misogyne ».
Elle a fait son coming-out en 2012 dans une interview avec le magazine Out. Elle est en couple avec la basketteuse Sue Bird depuis 2017, et elles forment un des couples LGBT+ les plus influents du monde du sport.
- Lire aussi : La footballeuse américaine Megan Rapinoe s’élève contre le racisme, le sexisme et l’homophobie dans le football
En mars 2019, à l’occasion de la Journée internationale des femmes, Megan Rapinoe et son équipe ont porté plainte contre la Fédération américaine de football afin de dénoncer les inégalités qu’elles subissent, face à leurs coéquipiers masculins.
« Nous devons aimer plus, haïr moins ».
Militante féministe pour les droits LGBT+ et contre l’injustice raciale, Megan Rapinoe a prononcé un discours devenu viral le 10 juillet dernier, lors de la célébration officielle du titre mondial de l’équipe américaine. « On a les cheveux roses et violets, on a des tatouages, des dreadlocks. On a des filles blanches, des filles noires et tout ce qu’il y a entre les deux. Des filles hétéros, des filles gay. C’est un honneur absolu d’avoir été co-capitaine de cette équipe sur le terrain » « Nous devons nous améliorer. Nous devons aimer plus, haïr moins. (…) C’est notre responsabilité de rendre ce monde meilleur » a-t-elle ajouté.
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