3 bonnes raisons d’aller voir le documentaire « Océan » en salles

Les épisodes de la série Océan diffusés sur le site de France Télévisions sont désormais réunis en un film pour le grand écran qui sera programmé pour des séances accompagnées par Océan dans toute la France.

1. Un film extrêmement réussi

Si de nombreuses personnes trans ont documenté leur transition en vidéo notamment via le net et les réseaux sociaux et qu’aux États-Unis, notamment, quelques documentaires ont été réalisés sur ce thème, c’est la première fois en France qu’un film aborde le sujet de cette façon. Océan, connu comme humoriste, comédien, chanteur et réalisateur (la comédie romantique lesbienne, Embrasse-moi, co-réalisée avec Cyprien Vial et sortie en 2017) a décidé de réaliser lui-même une sorte de « journal de bord ».

Le film explore avec humour et profondeur les bouleversements intimes, familiaux, amicaux et professionnels qu’engendre une transition de genre.

Le film explore avec humour et profondeur les bouleversements intimes, familiaux, amicaux et professionnels qu’engendre une transition de genre. Sans rien occulter des difficultés dont ce parcours est émaillé, Océan trouve toujours le ton juste. Il propose des moments forts et signifiants, et celles et ceux qui interviennent dans le documentaire ne trichent jamais. Notamment sa mère qui se fait en toute bonne foi l’avocat du diable et dont le discours permet d’aborder pas mal des résistances de l’entourage auxquelles sont confrontées les personnes trans.

2. Un documentaire personnel

Ce qui est le plus fort dans ce documentaire, c’est le discours qui consiste à ne pas ériger son parcours personnel en modèle. Océan est blanc, connu, vit à Paris. Il est issu d’un milieu social aisé, ouvert et éduqué, bénéficie du soutien de ses proches et a l’intelligence de le reconnaître.

C’est sans doute pour ces raisons que le film ne prend jamais le spectateur et la spectatrice de haut mais l’entraîne plutôt par la main dans un tourbillon de rencontres, d’éclats de rire mais aussi de doutes et de remises en question. C’est bien connu, c’est en étant sincère et en livrant une expérience personnelle qu’on peut toucher le public et faire en sorte qu’il s’identifie, se projette et, finalement, comprenne tous les enjeux d’un sujet grâce au pouvoir de l’empathie. À ce titre, le film est exemplaire.

3. L’ouverture au dialogue

L’idée d’une sortie « accompagnée », c’est de faire en sorte que le réalisateur et le public se rencontrent, échangent après les projections, débattent mais surtout, partagent des expériences. La démarche initiée par Océan et son distributeur Arizona va permettre ces échanges. Comme le déclarait le réalisateur à Komitid : « Je vais bouffer du train à n’en plus finir mais ça me fait trop plaisir d’aller à la rencontre des bébés trans et de leurs familles dans toute la France ».

Toutes les dates

Vous savez ce qu’il vous reste à faire : Le 13 novembre à 20h45 au Cinéma Le Club de Douarnenez, le 14 novembre à 20h au Katorza de Quimper, le 15 novembre à 20h30 au Katorza de Nantes, le 17 novembre à 19h10 au MK2 Beaubourg à Paris dans le cadre du Festival Chéries Chéris, le 19 novembre à 20h30 au Cinéma Le Méliès de Montreuil, le 20 novembre à 20h30 au Cinéma La Baleine de Marseille, le 21 novembre à 20h30 au Cinéma Utopia Montpellier – Sainte Bernadette, le 24 novembre à 21h45 au mk2 Quai de Seine à Paris dans le cadre du Festival Chéries Chéris, le 25 novembre à 20h30 au Cinéma Utopia de Bordeaux, le 26 novembre à 20h30 au Cinéma American Cosmograph de Toulouse, les 27 et 29 novembre à 19h au MK2 Beaubourg à Paris, le 1er décembre à 18h au Cinéma Le Méliès de Saint-Étienne, le 2 décembre à 20h aux Cinémas Star de Strasbourg, le 4 décembre à 20h à l’Omnia République de Rouen, le 11 décembre à 20h30 au Malraux scène nationale de Chambéry, le 13 décembre à 18h au Tap Castille de Poitiers, le 15 décembre à 18h au Ciné-TNB de Rennes et le 19 décembre à 19h15 aux Cinémas Grand Forum de Dieppe.

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