Jonathan Van Ness de « Queer Eye » évoque pour la première fois sa séropositivité
À l'occasion de la sortie d'une autobiographie, la star de « Queer Eye » accorde une interview au « New York Times », où il parle de sa vie avec le VIH et de sa jeunesse chaotique.
Jonathan Van Ness, l’un des cinq protagonistes de l’émission Queer Eye sur Netflix publie un livre autobiographique, Over the Top.
À cette occasion, il a accordé une interview au New York Times, où il évoque pour la première fois sa séropositivité ainsi que sa jeunesse chaotique.
Années difficiles
Avant d’atteindre la célébrité grâce à l’émission de télé-réalité Queer Eye, Jonathan Van Ness a vécu des années difficiles, marquées en particulier par des épisodes de dépendance aux drogues. Né en 1987, il confie que dans son enfance, il a été victime d’une agression sexuelle par un garçon plus âgé, dans son église.
Au lycée, il a été victime d’intimidation à cause de sa féminité et a rencontré pas mal d’hommes plus âgés pour des relations sexuelles. À l’université, il commence à avoir une dépendance pour la cocaïne, qu’il payait en se prostituant.
À l’âge de 25 ans, après s’être évanoui alors qu’il travaillait dans un salon de coiffure, Van Ness fait le test et découvre qu’il est séropositif. « Cette journée a été aussi dévastatrice qu’on pourrait le penser », explique-t-il au journal.
Après plusieurs séjours en cure de désintoxication, Jonathan Van Ness est devenu sobre et à 26 ans, sa vie a changé pour toujours après avoir rencontré le comédien de Funny or Die, Erin Gibson. Il espère que son témoignage contribue à déconstruire les préjugés actuels sur les personnes séropositives.
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Erin Gibson est une comédienne *