On a discuté avec Lyes Alouane, symbole de la lutte contre l'homophobie dans les banlieues

Publié le 6 février 2019 à 16 h 51 min

France 2 diffuse jeudi 7 février le reportage « Homo en banlieue, le combat de Lyes » dans « Envoyé Spécial ». Un focus sur l'homophobie en banlieue qui n'évite pas certains raccourcis. À la veille de la diffusion, le jeune homme ouvertement gay s'est confié à Komitid.

Lyes Alouane dans le reportage « Homo en banlieue, le combat de Lyes » - Bangumi

Vous avez certainement déjà aperçu le visage de Lyes Alouane ou entendu son témoignage. Que ce soit en couverture de L'Express, lorsqu'il a été invité de l'émission Quotidien (TMC) ou à travers l'une de ses nombreuses autres prises de parole dans les médias, le jeune homme ouvertement gay a, depuis un peu moins d'un an, réussi à rendre visible son quotidien difficile dans sa ville de Gennevilliers (Hauts-de-Seine). Un quotidien rythmé par les insultes, les menaces et les agressions à caractère homophobe depuis son coming out sur Facebook.

L'histoire de ce jeune homme a attiré l'attention du magazine Envoyé Spécial (France 2) qui, jeudi 7 février, diffuse Homo en banlieue, le combat de Lyes. Un reportage de 32 minutes dans lequel l'équipe a suivi cet homme de 23 ans et qui permet de donner à voir et à entendre de la réalité de ce mec gay et out dans une ville de banlieue parisienne.

Insultes, menaces, coups… on ne peut que constater la violence avec laquelle s'exprime l'homophobie à l'endroit de Lyes et saluer son courage de combattre avec tant d'assurance, toujours la tête haute. « Je suis particulièrement attaché à la loi française, une loi qui nous protège et qui permet de garder la tête haute sur l'ensemble du territoire français, parce que je ne suis pas interdit », a expliqué Lyes à Komitid. « Ceux qui sont interdits, ceux qui doivent baisser la tête, ce sont les LGBTphobes, on doit garder la tête haute et leur faire comprendre. »