Antony Hickling, réalisateur de « Frig » : « Le rôle des artistes queer, ce n’est pas d’être gentil mais de déranger ! »

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Trash, poétique, politique et provoc, nous avons évoqué avec le réalisateur Antony Hickling ses films hors-normes et expérimentaux qui essaiment images et idées dans de nombreux festivals autour du monde. Rencontre avec un artiste passionné et cultivé, inspiré à la fois par les écrits du Marquis de Sade et les performances des artistes contemporain.e.s.

Antony Hickling, réalisateur de « Frig » / Photo (détail) Jean-Baptiste Huong
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Komitid : Votre nouveau film « Frig », présenté au Festival Chéries-Chéris et sur les écrans du Saint-André des Arts à Paris dès mercredi, est brutal, radical et interdit aux mineurs. Dans quel contexte a-t-il été écrit ? Antony Hickling : Je ne savais pas au début que Frig serait la suite et la fin d’un cycle. Il y a un épilogue à la fin du générique, c’est l’idée d’aller vers la lumière, et vers quelque chose de positif, après être passé par la violence de ces trois films. Dans Frig, après la violence, on va vers le zen, et la spiritualité, c’est une recherche qui était déjà présente dans Little Gay Boy et Where Horses Go To Die. J’ai eu l’impression d’avoir réussi à faire ce que je voulais faire. Le point de départ de Frig, c’est la fin d’une relation amoureuse, très difficile, très violente, et les écrits de Sade, et notamment les…

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