Catherine Corsini : pour « La Belle Saison », on m’a dit, « Le public a vu son film lesbien avec "La Vie d’Adèle", pas besoin d’un deuxième »

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Deux jours avant la sortie de son nouveau film « Un amour impossible », adapté du roman de Christine Angot, la réalisatrice Catherine Corsini se confie à Komitid sur cette adaptation, sur l’après « Me Too » dans le cinéma français et le traitement des histoires d’amour LGBT+.

Catherine Corsini dirige Virginie Efira sur le plateau du film "Un amour impossible" - Crédit : © Stéphanie Branchu – CHAZ Productions
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Catherine Corsini est une cinéaste française majeure. A l’occasion de la sortie mercredi de son nouveau film, Un amour impossible, elle revient pour Komitid sur la place des femmes dans le cinéma ainsi que sur celle des histoires d’amour LGBT+. Pourquoi avez-vous eu envie d’adapter le roman de Christine Angot inspiré de l’histoire de ses parents ? C’est ma productrice et amie qui me l’a fait lire en pensant qu’il y avait quelque chose qui allait me toucher fortement. L’effet a été assez immédiat et j’ai été très vite convaincue. J’ai surtout été bouleversée par le livre, j’ai retrouvé des choses de moi dans le rapport mère-fille puisque j’ai aussi été élevée par une mère seule dans les années 60. Cette relation, cette difficulté d’être une femme seule avec un enfant, être élevée dans l’idéalisation d’un père, tout cela me touchait beaucoup. Mais surtout, en tant que cinéaste, en lisant le roman,…

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