Le Victory Fund, la machine de guerre des candidat.e.s LGBT+ lors des élections de mi-mandat aux États-Unis
Depuis 17 ans, le Victory Fund se bat pour encourager les candidat.e.s LGBT+ à se lancer en politique aux Etats-Unis et à travers le monde. Face aux actes de haine et aux paroles anti-LGBT+ du Président lui-même, l'organisation se prépare à voir une « vague arc-en-ciel » l’emporter lors des élections de mi-mandat, le 6 novembre prochain.
« J’ai désormais l’occasion de montrer aux habitants de mon treizième district, ainsi qu’au reste du monde, que les personnes transgenres peuvent être de très bons législateurs », déclare la démocrate de Virginie Danica Roem en novembre 2017, en devenant la première personne trans à être élue au Parlement d’un État américain. Dans les bureaux du Victory Fund, la joie éclate. L’organisation ne travaille que pour voir des victoires comme celle-ci à chaque élection. Pour Sean Meloy (photo ci-dessous), directeur politique à Victory Fund, que nous avons rencontré, les succès annoncés de leurs poulains et poulines s’expliquent partiellement par le fait qu’ils sont souvent plus crédibles que d’autres candidat.e.s. « L’avantage des candidats LGBT+, c’est ce côté authentique qu’ils ont, car ils ne mentent pas sur qui ils sont, et je pense que cela inspire la confiance », confie-t-il. Sean Mellow, directeur du Victory Fund, dans son bureau à Waashington / Photo Nastasia Peteuil Un…
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