Contre l'homophobie, Christophe Beaugrand fait sa première télé avec son mari

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L'animateur de TF1 s'est rendu dans « Talk Show » sur RMC avec son mari Ghislain Gerin. L'occasion pour le couple de dénoncer les LGBTphobies.

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Christophe Beaugrand et son mari Ghislain Gerin dans « Talk Show » - RMC Story

On savait que Christophe Beaugrand n’avait pas la langue dans sa poche. L’animateur de TF1 s’exprime régulièrement sur les LGBTphobies sur les réseaux sociaux et les plateaux de télé. Mais pour lutter contre l’augmentation des violences homophobes, l’homme des médias à décider de franchir une nouvelle étape : se rendre avec son mari Ghislain Gerin sur le plateau de Talk Show, diffusé ce vendredi 26 octobre sur RMC Story.

« Je reçois des messages d’insultes, d’une violence hallucinante », a ainsi confié Christophe Beaugrand, très ému, à Jean-Baptiste Boursier. « J’ai déjà eu des larmes aux yeux devant certains messages de violence. C’est difficile à vivre. J’ai quand même du recul, mais parfois c’est vraiment difficile à vivre. »

Si il s’agissait de la première télé du couple, qui s’est marié il y a quelques mois, Ghislain Gerin a assuré qu’ils n’étaient pas là « pour parler de notre couple, mais pour parler de la lutte contre l’homophobie ». « On est tout les deux impliqués, en tant qu’individus » a-t-il expliqué. « Effectivement c’est important de faire passer des messages par notre couple ».

« Nous les premiers, on ne se tient pas la main dans la rue »

Revenant sur l’auto-censure que s’infligent souvent les personnes LGBT+ dans des lieux publics, le journaliste a estimé avoir « un travail à faire » : « Nous les premiers, on ne se tient pas la main dans la rue, peut être par pudeur ou par peur de déranger ».  Des propos qui ont beaucoup plu aux internautes.

La prise de parole du couple fait suite au rassemblement contre les LGBTphobies du dimanche 21 octobre dernier, qui a réuni des centaines de personnes sur la place de la République à Paris. La manifestation avait été organisée après une vague d’agressions LGBTphobes dans la capitale.