« Mauvaise image » et perceptions hétéros de la masculinité : comment défier la follophobie
Sur les applis comme dans les bars et dans les débats publics sur l’homosexualité, les « folles », ô mauvaise image de la communauté, sont mises à l’écart. Mais pour les gays dits efféminés, l’heure est à la riposte contre la follophobie.
L’arrivée d’un candidat gay dans L’amour est dans le pré sur nos petits écrans a été l’occasion de remettre le débat autour de la follophobie, qui se traduit par le rejet des hommes perçus comme efféminés, sur la table. Karine Le Marchand s’est une nouvelle fois illustrée dans une certaine forme d’homophobie (rapidement soutenue par Matthieu Delormeau), se félicitant de ne pas verser, avec ce participant à l’émission, dans le cliché du gay qui fait des « moulinets » avec les bras. Des propos qui ont, bien entendu, suscité de l’indignation, mais pas que. De nombreux internautes avaient profité de cette brèche pour exprimer combien les gays « efféminés » renverraient en fait à une image négative de la communauté. Un discours difficile à entendre pour les concernés, dont les parcours sont maillés de violences aussi bien sur les applis que dans les lieux de rencontres gays. Komitid est allé interroger plusieurs de ces hommes pas…
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phil86
les gays sont désespérants ils ne cessent de reproduire entre eux les discriminations qu’ils ont subies pendant ds siècles et de s’exclure les uns les autres. Sur les réseaux de rencontre c’est flagrant : plutôt que de dire ses préférences envers tel ou tel type d’homme, ce qui évite d’être stigmatisant et excluant, on affiche sa détestation envers les vieux, les folles, les gros etc… bref on crache sur d’autres gays ! ceci s’ajoute à l’absence flagrante d’éducation observable sur tous les réseaux. Bref, ce qui pourrait être un formidable outil de rencontres et d’échanges devient un cloaque d’exclusions et de discriminations en tous genres.