L'ombre du terrorisme plane-t-elle sur le rainbow flag ?

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Il y a deux ans, 50 personnes étaient tuées dans un club gay d'Orlando, en plein mois des fiertés. Depuis, en France, des personnes ont été visées par des attentats ou des projets d'attentats parce qu'elles étaient LGBT+. A-t-on des raisons de s'inquiéter ? La réponse ne nous empêchera pas de danser.

Marche des fiertes sous surveillance
Plusieurs camions de CRS aux abords de la Marche des fiertés de Paris, le 2 juillet 2016 - Maëlle Le Corre
Article Prémium

On se souvient tous et toutes de notre stupeur, il y a deux ans en plein mois des fiertés, lorsque nos portables ont vibré avec une annonce « attaque dans un club gay d’Orlando ». C’était le même choc que celui que beaucoup d’entre nous avaient ressenti après Paris, après Nice. Sauf que c’était loin… et en même temps, tellement près. Les armes de guerre avaient été chargées et déchargées contre des personnes LGBT+ – pour beaucoup racisées – pour ce qu’elles étaient, et au moment où elles en étaient fières. Dès le 13 juin, Daesh avait revendiqué l’attentat homophobe, comme ne l’a pas précisé la presse à l’époque. Et pourtant, l’attentat suivait à la lettre la propagande de l’organisation terroriste : « Dieu a permis au frère Omar Mateen, un des soldats du califat en Amérique, de mener une ghazwa (une attaque, ndlr) durant laquelle il est parvenu à entrer dans une boîte de…

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