Selon une étude, il y a une majorité de bi.e.s parmi les personnes LGBT+

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Le lobbi représenterait près de la moitié des personnes LGBT+ interrogées sur leur orientation sexuelle. Un chiffre qui questionne grandement sur le manque de représentations de la bisexualité...

« Getting Bi », hymne bisexuel de la série « Crazy Ex Girlfriend »
« Getting Bi », hymne bisexuel de la série « Crazy Ex Girlfriend » - racheldoesstuff / YouTube

Une étude menée aux États-Unis par Whitman Insight Strategies et BuzzFeed News auprès de personnes LGBT+ révèle qu’il y aurait : 46 % de personnes bisexuelles, 32 % de gays, 16 % de lesbiennes, 5 % de personnes queer ou « autres », 1 % d’asexuel.le.s et 1 % d’hétérosexuel.le.s dans le fabuleux spectre des orientations de la contre-allée. Mais ce n’est pas la seule indication qu’elle nous donne sur la bisexualité : parmi les personnes bisexuelles ayant répondu aux question du sondage, il y avait 78 % de femmes, 19 % d’hommes, et 3 % de personnes non-binaires, genderqueer ou « autres ».

Par ailleurs, les chiffres révèlent aussi que 38 % des répondant.e.s qui ont affirmé leur bisexualité sont racisé.e.s. Certes, l’étude n’a été menée que sur 880 personnes LGBT+ au total. Mais voilà tout de même de quoi s’interroger sérieusement sur les représentations LGBT+ dans les médias et la pop culture, car force est de constater que les personnages bisexuels sont encore plus rares que les gays et les lesbiennes, peu présents dans les représentations collectives, et encore plus invisibles lorsque féminins et racisés.

Comme à chaque étude que nous voyons passer sur le sujet en provenance des États-Unis ou du Royaume-Uni, on ne peut que regretter l’absence quasi-totale de telles statistiques sur la bisexualité ou encore le nombre de personnes queer racisé.e.s par chez nous. Heureusement, les associations de concerné.e.s se mobilisent, et réalisent ce titanesque travail par elles-mêmes. À défaut de connaître la proportion de différentes orientation sexuelles dans les milieux LGBT+, on peut d’ores et déjà consulter les premiers chiffres de l’enquête inter-associative sur la biphobie menée par Bi’Cause, FièrEs, Act Up Paris, Le Mag et SOS Homophobie.

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