Le mur végétal, une solution contre la pollution des villes
Leur utilisation pourrait faire baisser sensiblement les taux de dioxyde d'azote et de particules fines.
En ville, quels sont nos principaux ennemis ? Les particules fines et le dioxyde d’azote car ils peuvent pénétrer dans nos voies respiratoires et être à l’origine d’affections graves. Et si, face à ce fléau, nos façades, recouvertes de plantes grimpantes, était la solution ? En effet, ces plantes pourraient réduire de 40 % le taux de dioxyde d’azote et de plus de 60 % celui des particules fines. Alors, ne nous privons pas de ces murs végétaux qui fleurissent désormais dans le cœur de nos villes…
Ciao la pollution !
Un mur végétal, c’est d’abord très esthétique, mais, évidemment, ses mérites vont bien au-delà. C’est aussi un très bon isolant pour votre habitation. Enfin, collectivement, c’est un très beau cadeau que vous faites à l’environnement et à notre santé car, ne l’oublions pas, en ville, ce sont les plantes qui produisent notre oxygène et qui dépolluent notre air… Eh oui, un mur végétal permet de lutter efficacement contre la pollution atmosphérique !
Alors, qu’est- ce qu’une façade végétale ? C’est un assemblage de plusieurs matériaux superposés les uns aux autres. Il y a, bien sûr, une structure en acier, des cages en inox remplis de substrat afin que les plantes se développent, le tout étant irrigué par des systèmes d’arrosage performants et économes en eau.
Une installation qui a un coût : entre 500 et 600€ le mètre carré !
City tree, une étonnante nouveauté
Mieux encore, une startup allemande, Green City Solutions, a récemment inventé des murs végétaux « de poche », ou presque, puisqu’ils font 4 mètres sur 3 et sont tapissés de mousse. Ce City tree fonctionne grâce à des bactéries, présentes dans la mousse et qui attirent les particules polluées en les absorbant.
Par an, un tel panneau peut absorber jusqu’à 240 tonnes de gaz, de poussières et de particules. Il faudrait 275 arbres dans un rayon de 50 mètres pour faire le même travail. Londres, Hong Kong et Paris, place de la Nation, ont déjà adopté ce concept qui dépollue l’air de 30 %.
Enfin, et si ces murs végétaux « de poche » qui ressemblent aussi fortement à des panneaux publicitaires nous dépolluaient certes des particules fines et du dioxyde d’azote, mais aussi d’une partie de la publicité urbaine ? L’avenir nous le dira…