Festival de Cannes 2018 : ce que l’on sait (pour le moment)

Si le programme complet du Festival de Cannes 2018 nous sera dévoilé le 12 avril prochain lors de la traditionnelle conférence de presse de Thierry Frémaux, on fait déjà le point sur les premières infos. Et, sincèrement, ce que l’on sait, pour le moment, augure du (très) très bon – et une jolie palette d’émotions.

HUMOUR : Edouard Baer is back (again) : après avoir officié lors des éditions 2008 et 2009, le poète-trublion-génie aura une nouvelle fois l’honneur de présenter les cérémonies d’ouverture et de clôture du Festival. Car comme le souligne Canal +, « cette année encore, il a accepté de faire don de sa magnifique personne pour la plus grande gloire du cinéma mondial, n’ayant rien à gagner dans cette opération sinon quelques rôles conséquents dans des films extrêmement qualitatifs. » On le reconnaît bien là !

GLAMOUR : c’est Penélope Cruz et Javier Bardem qui feront l’ouverture, avec la projection de Everybody Know du cinéaste iranien Asghar Farhadi, déjà venu (et déjà récompensé) par deux fois sur la Croisette. En gros, dès la première soirée, Cannes envoie du lourd, car depuis la fin de Brad & Angelina, Pénélope & Javier, c’est quasiment ce qui se fait du mieux sur la planète people.

FORCE (oui, pardon, elle était facile) : Solo : A Star Wars Story, le nouveau film dérivé de la fameuse saga après Rogue One sera présenté en sélection officielle (hors compétition). Ce sera la troisième fois que Cannes prend part à la Guerre des Etoiles, après la diffusion de L’Attaque des clones en 2002 puis La Revanche des Sith trois ans plus tard… Mais il n’empêche qu’une montée des marches entourée de Stormtroopers, ça fait toujours quelque chose.

FAN ATTITUDE : Cate Blanchett présidente du jury de la compétition officielle, Benicio del Toro celui d’Un certain regard, Christopher Nolan en Master-Class et Martin Scorsese invité officiel de la Quinzaine des Réalisateurs. Quatre noms qui ont, à eux seuls, de quoi faire se pâmer tout bon cinéphile qui se respecte. Et comme dirait l’autre, ce n’est pas fini…