Au Mexique, le ras-le-bol d’un footballeur face à l’homophobie dans les stades
Le footballeur Ulises Briceño s'est adressé aux supporters pour faire cesser les «puto» qui fusent en direction des joueurs.
Cet article est extrait de la chronique Terrains de Jeux du 20 octobre 2016, à lire en intégralité ici. Ulises Briceño est footballeur. Il joue au poste d’attaquant au sein du Venados FC, en Liga de Ascenso (la deuxième division du championnat mexicain). Le 14 octobre, à l’issue du match qui opposait son club aux Lobos de la Benemérita Universidad Autónoma de Puebla (BUAP) – match remporté par Briceño et son équipe 5-1 –, le joueur de 23 ans s’est adressé à la foule pour demander aux supporters d’arrêter de hurler « puto » aux gardiens de but adverses. Comme l’expliquait pendant la Coupe du Monde 2014 Andres Aradillas-Lopez, un professeur d’origine mexicaine qui enseigne aux États-Unis, « le mot “puto” a plusieurs sens, mais il n’y a qu’une seule interprétation dans ce cas particulier, qui est de remettre en cause la virilité de la personne concernée. C’est donc une insulte homophobe dans…
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- Sebastian Coe, candidat à la présidence du CIO, veut une « politique claire » sur le genre
- Le Britannique Tom Daley passe des plongeons aux tricots
- Le plongeur britannique Tom Daley prend sa retraite
- JO-2024 : polémique sur le genre d'une boxeuse, un « faux-débat » dénoncent des associations
- JO-2024 : la volleyeuse Ebrar Karakurt veut « inspirer » les femmes turques