Enquête: Comment se reconstruire après une agression homophobe?
Notre enquête, auprès de deux victimes d'agression homophobe, Bruno Wiel et Wilfred de Bruijn et de médecins spécialistes, a été réalisée avant le massacre d'Orlando.
Chaque année, ils et elles sont des milliers à être discriminé.e.s, insulté.e.s, violenté.e.s, agressé.e.s ou même tué.e.s en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre, réelle ou supposée. Certains d’entre eux et d’entre elles y survivent, certains en succombent et enfin d’autre échappent de peu à la mort, mais tou.te.s portent des séquelles tant physiques que psychologiques. Qu’importe la classe sociale, le genre ou l’âge, de nombreuses personnes en France, en 2016, peuvent être victime d’homophobie. Cela peut être de petites insultes, des « pédés », des « tafioles », des « gouines » ou encore « sodomite », comme on peut le lire sur le site Nohomophobes mais cela peut vite dégénérer et à la violence s’ajoute les coups et parfois la mort. Après l’agression la victime peut être dans deux cas de figure différents. Soit celle-ci est détruite psychiquement et dans ce cas elle doit se reconstruire, soit elle n’est pas détruite…
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- Le Britannique Tom Daley passe des plongeons aux tricots
- Concert annulé de Bilal Hassani en 2023 : jusqu'à six mois de prison requis pour provocation à la haine et injures
- Au moment de souffler ses 40 bougies, la sérophobie n'a pas encore disparu, alerte l'association Aides
- « La Manif pour tous » au gouvernement ? Les droits acquis seront « préservés », assure Barnier
- Zemmour condamné et relaxé en appel dans deux affaires distinctes