«Abdel Crime», fantaisie onirique inspirée d’un fait divers
Nous publions une nouvelle de Marie-Pierre Pruvot, ou plutôt une fantaisie onirique.
Cette nouvelle, écrite par Marie-Pierre Pruvot, suite aux événements tragiques de novembre est une fiction et toute ressemblance avec la réalité serait purement fortuite. Un fait divers m’amène à cette question : « Que serait-il advenu de lui dans d’autres circonstances ? » Je parle d’Abdel Crime, l’ennemi public numéro un. On l’a blessé, capturé. Je vois sa photo. J’entends, je lis la surabondance de ses faits et gestes connus, imputés, supposés, ses aveux sincères ou calculés, l’horreur épouvantable, le carnage atroce commis par la bande à laquelle il appartient et dont il est le seul exécutant survivant, la nécessaire et exemplaire condamnation qu’il va subir. Rien n’empêche que j’ai vu sa photo et que j’en ai reçu une impression qui me tenaille. Je le sais largement adulte et il me semble qu’il a dix ans de moins. Dix-sept ans au plus… Et voici que je quitte cette actualité, que je fais un retour…
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