Paul Vecchiali sur l’amour, le sexe, l’argent, le public, Danielle Darrieux et Jacques Demy
À 85 ans, Paul Vecchiali, un des réalisateurs français les plus prolixes et les plus originaux, et qui vient de réaliser «C'est l'amour», actuellement en salles, n'a rien perdu de son franc-parler.
Lorsque nous rencontrons Paul Vecchiali, 85 ans mais bon pied bon œil, la discussion commence sur… Danielle Darrieux, qu’il a fait tourner dans deux films dont le magnifique En haut des marches, en 1983. Il est intarissable sur elle : « C’est la femme de ma vie ! », lance-t-il, tout en regrettant de ne plus la voir. Puis la conversation se poursuit sur son nouveau film à l’affiche, C’est l’amour, son 28e long métrage sorti le 9 mars (lire notre critique). SUR L’ASPECT TRÈS COLORÉ DE « C’EST L’AMOUR »J’ai voulu compenser le côté sombre, racinien, presque tragédie grecque du film. Les fleurs, ça vous rappelle rien les fleurs ? Notre Dame des fleurs, de Jean Genet. C’est un signe, il y a aussi une référence à Pompes funèbres et à Querelle, entre autres. Il y a beaucoup de choses de Genet, c’est un de mes écrivains favoris. Avec Barbey d’Aurevilly, et puis les grands, Flaubert,…
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