«La Belle saison», film libérateur
Très attendu, «La Belle saison» sera en salles le 19 août (et en avant-première Yagg le 23 juillet). Catherine Corsini, la réalisatrice, et Elisabeth Perez, la productrice, en parlent avec un enthousiasme contagieux. Interview.
C’est un film rare, lumineux, bouillonnant, un film d’un choc et de la passion qui en découle. Années 1970, à Paris, une féministe parisienne, Carole (Cécile de France), rencontre devant le jardin du Luxembourg Delphine, une agricultrice « montée » à la capitale (Izïa Higelin). Avec d’autres militantes, Carole colle des mains au cul d’hommes furieux, un s’énerve plus que les autres, Delphine la défend. Coup de foudre pour cette dernière, la première ne le sait pas encore. Au fil des semaines, bourgeonne une magnifique histoire d’amour, de Paris où règne une fièvre post-soixante-huitarde, désormais féministe, à la campagne brûlée par un été caniculaire. Là, dans une ferme, sous le regard de Monique, la mère de Delphine, incarnée par Noémie Lvovsky, remarquable d’intensité – comme Cécile de France et Izïa Higelin –, l’intrigue amoureuse trouve son pinacle. La Belle saison, Catherine Corsini, la réalisatrice, et Elisabeth Perez, la productrice – qui est aussi…
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