«L’inclusion des homosexuel.le.s dans le mariage ne doit pas servir à exclure et à marginaliser les autres», par Michael Stambolis-Ruhstorfer
Après la décision de la Cour suprême américaine vendredi 26 juin d'autoriser le mariage pour les couples homos, Yagg a demandé au doctorant en sociologie à l'Université de Californie Los Angeles (UCLA) d'analyser les enjeux d'une telle avancée pour les LGBT américain.ne.s.
La décision serrée de la Cour Suprême est une victoire sans appel pour les couples de même sexe qui souhaitent se marier. La majorité des « Justices » (juges de la Cour Suprême) a trouvé que la Constitution – à travers des principes de liberté et d’égalité explicités par le 14e amendement – garantit le droit fondamental au mariage. Au-delà de l’argument juridique et des principes démocratiques, elle base son jugement sur la nécessité de respecter la dignité humaine des enfants dont les parents étaient privés de droits conjugaux. Contrairement à la France, l’homoparentalité ne faisait pas autant polémique aux États-Unis. Les juges de la majorité ont vu que ces familles sont une réalité empirique, constatant leur marginalisation et privation de droits fondamentaux. Ils se sont concentrés sur les effets néfastes du déni du mariage sur les enfants et non pas sur un supposé droit des enfants d’être élevé.e.s par un couple…
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