Le cinéma d’auteur s’impose lors d’une cérémonie des Oscars engagée

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«Birdman», «Grand Budapest Hotel» et «Whiplash» grands gagnants d'une cérémonie marquée aussi par le message très émouvant de Graham Moore, Oscar du scénario pour «The Imitation Game».

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Une année un peu maigre pour les thématiques LGBT à Hollywood mais pleine d’espoirs (presque tous déçus) pour de nombreux Français nommés. Quelques icônes au programme : Julianne Moore, Lady Gaga, ou encore le présentateur de la soirée Neil Patrick Harris. Et l’affirmation d’un renouveau des critères hollywoodiens qui met en exergue des auteurs exigeants et des films moins commerciaux. Une cérémonie à la tonalité très « adulte » et engagée. Avec neuf nominations chacun, Birdman et The Grand Budapest Hotel d’Andersen partaient favoris, en l’absence un peu incompréhensible du Gone Girl de David Fincher, ignoré par l’Académie. Ce qui était déjà un événement en soi puisqu’on a affaire à deux films clairement issus d’un courant indépendant, qui reposent sur des réalisateurs-auteurs aux styles et à l’esthétique affirmés qu’on ne peut qualifier de grand public aux Etats-Unis. Et c’est le faux plan séquence du réalisateur mexicain Alejandro G. Iñárritu qui bat le conte…

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