Yohann Roszéwitch, président de SOS homophobie: «Une telle hausse ne peut-être liée qu’aux débats sur le mariage pour tous»
En 2013, 3500 témoignages ont été recueillis par l’association, qui publie son rapport annuel. Soit une hausse de près de 80% par rapport à 2012.
« À Lyon, dans les couloirs du métro, Agathe passe son bras autour de la taille de Gladys. Un jeune homme les suit puis les insulte : « Sales lesbiennes, putes, connasses, salopes. » Il frappe Agathe à la tête et aux jambes. Elle chute. Gladys tente d’intervenir et est giflée. Une petite foule s’approche, ce qui fait partir l’agresseur. Agathe s’aperçoit plus tard qu’elle a une dent cassée. » On pourrait croire cette scène d’une grande violence tirée d’un temps révolu. Pourtant, en 2013, l’association SOS homophobie a recueilli plus de 200 témoignages relevant d’une agression physique en raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre – comme dernièrement à Paris, Lille, Sète ou Marseille –, soit une agression tous les deux jours et une hausse de plus de 54 % par rapport à 2012. Ces chiffres, mauvais, sont extraits du rapport 2014 de SOS homophobie sur la gayphobie, la lesbophobie, la biphobie et…
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