Ulcérées, les associations LGBT critiquent la «trahison» du gouvernement sur la question de la PMA
Dimanche 27 avril, depuis le Vatican, le Premier ministre avait assuré que le gouvernement s’opposerait à tout texte ou amendement sur la PMA «jusqu’à la fin de la législature» en 2017.
Pouvait-on creuser plus profondément le sillon dans lequel la PMA était déjà bien enterrée ? Dimanche 27 avril, alors qu’il assistait à la canonisation de Jean XXIII et de Jean-Paul II au Vatican, le Premier Ministre Manuel Valls, interrogé par Le Figaro, a réaffirmé que le gouvernement s’opposerait à tout texte ou amendement de la majorité sur la PMA « jusqu’à la fin de la législature ». Autrement dit, jusqu’en 2017. Des propos qui corroborent les déclarations de la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, invitée du 12/13 Dimanche de France 3, où elle a soutenu que la question de la PMA « n’était plus à l’ordre du jour » et qu’elle ne préoccupait pas « de façon majoritaire les Français ». De son côté, comme si ce n’était pas suffisamment clair, Laurence Rossignol, secrétaire d’État à la Famille, qui, dans une interview à Metronews le 23 avril , considérait déjà que le moment n’était pas à…
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