La violence envers les militant.e.s augmente au Honduras
Déjà très présente, la violence et la répression envers les militant.e.s des droits humains continue de s'accroitre depuis 2009 au Honduras. Trois figures politiques y ont été assassinées en moins de deux semaines.
En moins de deux semaines, trois militant.e.s politiques ont été tué.e.s au Honduras, dont Erwin Alexis Chamorro Ramírez, également appelée Africa Noxema Howell, transgenre et militante de 24 ans pour les droits des personnes LGBT. Le corps de cette meneuse active au sein de la communauté afro-hondurienne a été retrouvé dimanche 21 juillet, criblé de blessures par balles et de coups de couteaux. Trois jours plus tard c’est Mireya Efigenia Mendoza Peña, juge de 42 ans et militante en faveur d’un meilleur système judiciaire, qui a été tuée d’une vingtaine de coups de feu tirés par des motards alors qu’elle était en voiture. Le 15 juillet, déjà, Tomás García, 49 ans, avait été abattu de trois balles par l’armée lors d’une manifestation pacifique. Des morts marquantes en raison du caractère militant des victimes, mais qui sont malheureusement presque banales dans ce pays. Le Honduras détient en effet le privilège douteux…
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- La détresse de personnes LGBT+ après l'élection de Donald Trump
- Les deux assassins de l'élue brésilienne Marielle Franco condamnés
- Argentine : polémique après la sortie d'un ministre sur les identités sexuelles « inventées »
- Le président bulgare ratifie la loi contre la « propagande » LGBT+
- En Allemagne, les Marches des fiertés défient l'extrême droite