Liban: Plusieurs associations de professionnel.le.s de la santé dénoncent les «thérapies réparatrices»
La Société libanaise de psychiatrie dénonce les thérapies dites «réparatrices».
Un an après le scandale des « examens de la honte », c’est au tour des « thérapies réparatrices » d’être remises en question au Liban, où l’article 534 du code pénal punit toujours les « relations sexuelles contre-nature » d’un an de prison. Dans un communiqué publié le 11 juillet, la Société libanaise de psychiatrie (SLP ou LPS) affirme que l’homosexualité n’étant pas une maladie, elle « ne nécessite aucun traitement. Il n’y a d’ailleurs pas de preuve scientifique en faveur de l’efficacité de la “thérapie réparatrice” comme traitement pour modifier l’orientation sexuelle d’un individu. » « Changer l’orientation sexuelle n’est pas un objectif approprié pour un traitement psychiatrique. Certains peuvent chercher à devenir hétérosexuels en raison des difficultés auxquelles ils font face en tant que membres d’un groupe stigmatisé. L’expérience clinique montre que ceux qui ont intégré leur orientation sexuelle de manière positive dans leur autofonctionnement ont un meilleur niveau de santé psychologique que ceux qui ne…
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