La «dépénalisation», l’autre bataille pour l’égalité des droits, racontée par Antoine Idier

Publié le

Dans «Les alinéas au placard», Antoine Idier fait le récit de la suppression des deux «alinéas scélérats» qui dans le code pénal visaient particulièrement les homosexuels. Interview.

Article Prémium

Antoine Idier, doctorant en sociologie à l’Université d’Amiens, vient de publier aux Éditions Cartouche Les alinéas au placard, récit d’une des premières batailles pour l’égalité des droits : celle de la suppression des deux « alinéas scélérats » qui dans le code pénal visaient particulièrement les homosexuels. Un ouvrage indispensable qui vous replonge 40 ans en arrière, à une époque où les homosexuels étaient encore considérés par l’État comme des malades mentaux et qui montre que les combats d’hier ne sont pas si éloignés de ceux d’aujourd’hui. Au fil des pages, Antoine Idier s’attache à montrer comment les revendications libertaires portées par le Fhar (Front homosexuel d’action révolutionnaire) ont évolué vers des revendications plus pragmatiques. Interview.     Vous expliquez dans votre livre que le terme de dépénalisation est impropre si l’on parle seulement de la suppression des fameux alinéas mais pas si incorrect s’il englobe d’autres mesures. Pouvez-vous nous expliquer ? La dépénalisation de…

Pour continuer la lecture de cet article :

Vous avez déjà un accès ?

Identifiez-vous