«Les Invisibles» de Sébastien Lifschitz César du meilleur documentaire
Ces témoignages d'hommes et de femmes homosexuel-le-s âgé-e-s drôles et émouvants avaient enthousiasmé les cinéphiles de Yagg lors de son avant-première au «Jeudi c'est gay friendly!» en novembre dernier.
À côté du grand vainqueur de la 38e cérémonie des Césars, Amour de Michael Haneke, le César du meilleur documentaire est venu très justement récompenser Les Invisibles, de Sébastien Lifschitz. Une galerie de portraits, drôles et émouvants, d’hommes et de femmes homosexuel-le-s âgé-e-s. Lors de l’avant-première Yagg des Invisibles, en novembre dernier, Sébastien Lifschitz avait résumé ainsi le propos de son formidable documentaire : « Qu’est-ce que c’est que de vieillir et qu’est-ce que c’est que de vieillir quand on est homosexuel ? » C’est une des grandes forces du film que de nous laisser avec une image revigorante de la vieillesse, grâce à des témoignages à la fois drôles et émouvants. Lors de la cérémonie, Lifschitz a cité la déclaration des Droits de l’Homme de 1789 : « Tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits », pour expliquer qu’elle n’avait pas pris une ride. Une façon subtile de s’inscrire dans le débat…
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