«Do Not Disturb»: comédie en faux queer
Deux vieux potes hétéros se demandent pendant 88 minutes s'ils vont réussir à se sodomiser pour un porno amateur. Ennui profond.
Qu’Yvan Attal ait souhaité réaliser l’adaptation de Humpday (2009), de Lynn Shelton, film indépendant américain pas forcément majeur, passe encore. On a les marottes qu’on mérite. Mais pourquoi diable avoir embarqué François Cluzet, Charlotte Gainsbourg, Asia Argento et j’en passe dans cette galère ? PORNO Rappelons le pitch de Do Not Disturb, sur les écrans depuis hier, mercredi 3 octobre. C’est l’heure des retrouvailles pour Jeff (François Cluzet) et Ben (Yvan Attal), deux vieux potes soudés par une sacrée amitié virile (ça fait de bonnes blagues et ça se tape dans le dos en buvant des bières). Tandis que le premier est une sorte de baroudeur style Camel Trophy qui aurait refusé de grandir, le second est rangé des voitures avec une jolie épouse (Laetitia Casta), un super appart, etc. Les deux amis vont alors se lancer un pari fou-fou : réaliser un porno ensemble (coucher, quoi) pour un festival de porno…
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