Sleep-in à Nantes: Les Dur-e-s à Queer s’endorment… mais ne se rendent pas
Après les sit-in, les die-in et les kiss-in, voilà une nouvelle forme de protestation immobile: le sleep-in. Le collectif nantais l'expérimente ce samedi.
Connu pour ses actions militantes drôles et pleines d’audace, le collectif des Dur-e-s à Queer remet le couvert samedi 4 février pour un sleep-in en plein cœur de Nantes. Protester en dormant, l’idée a de quoi étonner : « C’est justement parce qu’on est en train de se faire endormir, explique Xavier, membre du collectif. On nous dit que tout est plus ou moins réglé, d’accord il reste un peu d’homophobie, mais on nous rassure. Et puis il y a cette rhétorique permanente des politiques qui nous disent « On n’est pas homophobes, mais… » tout en nous disant que nous sommes inférieurs à eux. Aujourd’hui on a affaire à une droite décomplexée, qui joue sur les malentendus et nous dit avec aplomb que nous valons moins qu’eux, mais que non, ce n’est pas de l’homophobie. Face à ça, c’est une nécessité : il faut se réveiller. » « DROITE RÉACTIONNAIRE » Comme à leur habitude, les Dur-e-s…
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- Sebastian Coe, candidat à la présidence du CIO, veut une « politique claire » sur le genre
- Le Britannique Tom Daley passe des plongeons aux tricots
- Concert annulé de Bilal Hassani en 2023 : jusqu'à six mois de prison requis pour provocation à la haine et injures
- Au moment de souffler ses 40 bougies, la sérophobie n'a pas encore disparu, alerte l'association Aides
- « La Manif pour tous » au gouvernement ? Les droits acquis seront « préservés », assure Barnier