Tennessee: un élu compare les homos à des meurtriers et des violeurs
Pour John Ragan, un «être humain adulte en bonne santé mentale» ne peut pas être homosexuel.
John Ragan est un homme courtois. Représentant au sein de la chambre basse du Tennessee, il prend le temps de répondre personnellement aux lettres que lui envoient ses administré-e-s. Parmi celles-ci, la missive de Kristin Johnson, une étudiante en droit lesbienne, reçue il y a quelques jours. La jeune fille s’offusquait de ce qu’il soutienne une loi qui dispose que seules les insultes utilisant la couleur de peau, la croyance religieuse, le sexe, l’âge ou la nationalité peuvent tomber sous le coup de la loi anti-harcèlement. L’orientation sexuelle et l’identité de genre ne figurant pas dans cette liste, il serait alors légalement possible d’insulter une personne parce qu’elle est trans’ ou homosexuelle. Kristin Johnson a pris la plume pour s’en plaindre à John Ragan. Sa réponse l’a refroidie. Kristin Johnson a recopié en intégralité la lettre que lui a envoyée John Ragan sur son blog. Mais elle commence à perdre…
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- Le gouvernement Bayrou déplait fortement aux militants LGBT+
- Sebastian Coe, candidat à la présidence du CIO, veut une « politique claire » sur le genre
- Le Britannique Tom Daley passe des plongeons aux tricots
- Concert annulé de Bilal Hassani en 2023 : jusqu'à six mois de prison requis pour provocation à la haine et injures
- Au moment de souffler ses 40 bougies, la sérophobie n'a pas encore disparu, alerte l'association Aides