Kaos GL: «Les discours de haine peuvent devenir des crimes à travers les médias»
Après la condamnation par la Haute Cour d'appel turque d'un quotidien pour des propos homophobes, l'association Kaos GL a accepté de répondre aux questions de Yagg.
Il y a quatre ans, l’association turque Kaos GL avait poursuivi un journal et un chroniqueur turcs pour des propos homophobes au motif d’une « violation des libertés individuelles ». Dans une diatribe à l’encontre des personnes LGBT, un journaliste qualifiait les gays de « pervers sexuels ». La Haute Cour d’appel a fini par donner raison à l’association, il y a quelques jours, en condamnant le journal à verser une compensation (lire Turquie : Les homosexuels ne sont pas des « pervers »). L’avocate de l’organisation, Hayriye Kara, et l’une de ses collègues chargée des relations avec les médias, Seçin Tuncel, ont répondu aux questions de Yagg. Pourquoi avez-vous intenté une action contre le journal Vakit alors qu’il ne vous visait pas directement ? Le journal Vakit publie régulièrement des articles haineux, visant des personnes nommément, insultant, révélant la vie privée, déclarant coupable et incitant à la violence et à la discrimination contre des personnes LGBT et…
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- Le gouvernement Bayrou déplait fortement aux militants LGBT+
- Sebastian Coe, candidat à la présidence du CIO, veut une « politique claire » sur le genre
- Le Britannique Tom Daley passe des plongeons aux tricots
- Concert annulé de Bilal Hassani en 2023 : jusqu'à six mois de prison requis pour provocation à la haine et injures
- Au moment de souffler ses 40 bougies, la sérophobie n'a pas encore disparu, alerte l'association Aides