Demandeurs d’asile LGBTI: «Fleeing Homophobia», le rapport choc
Une étude pan-européenne met en lumière la persistance de préjugés et de pratiques contraires aux droits humains dans l'accueil des requérant-e-s lesbiennes, gays, bi, trans' et intersexes au sein de l'Union européenne.
Chaque année, ils seraient entre 8000 et 10000 lesbiennes, gays, bi, trans’ et intersexes (LGBTI) à fuir leur pays pour se mettre sous la protection de pays membres de l’Union européenne. Soit 2 à 3 % du nombre total de demandeurs dans l’Union. Il ne s’agit que d’une estimation donnée par l’Université libre d’Amsterdam et le COC, la principale association LGBTI des Pays-Bas, car seules la Belgique et la Norvège établissent un décompte des demandes d’asiles motivées par l’orientation sexuelle et l’identité de genre. D’autres pays se contentent de donner des estimations. IMPORTANTES DISPARITÉS DE TRAITEMENTL’étude menée par deux chercheurs néerlandais, avec des expert-e-s des différents pays, est le fruit de la coopération entre associations d’aide aux réfugié-e-s à l’échelle européenne. Alors que Rue 89 publie des câbles du Quai d’Orsay qui montrent que la France tente de limiter le droit d’asile, et en particulier celui des mineur-e-s et des LGBTI,…
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- Sebastian Coe, candidat à la présidence du CIO, veut une « politique claire » sur le genre
- Le Britannique Tom Daley passe des plongeons aux tricots
- Concert annulé de Bilal Hassani en 2023 : jusqu'à six mois de prison requis pour provocation à la haine et injures
- Au moment de souffler ses 40 bougies, la sérophobie n'a pas encore disparu, alerte l'association Aides
- « La Manif pour tous » au gouvernement ? Les droits acquis seront « préservés », assure Barnier