Viols correctifs: Une campagne somme les autorités sud-africaines de faire face au problème
Une pétition, signée par près d'un million de personnes dans le monde, appelle l'Afrique du Sud à considérer les viols de lesbiennes destinés à les "rendre" hétérosexuelles comme des crimes de haine.
Le nombre de viols correctifs connus en Afrique du Sud est d’environ 520 par an. Ce chiffre, déjà terrifiant, ne tient pas compte des probables centaines d’autres viols correctifs passés sous silence. Un viol correctif, c’est quand un homme viole une lesbienne afin de la « rendre » hétérosexuelle. La pratique est particulièrement répandue en Afrique du Sud, qui est pourtant le premier pays au monde à avoir inclus dans sa Constitution l’interdiction des discriminations fondées sur l’orientation sexuelle. Et qui a ouvert le mariage aux couples de même sexe en 2006. CRIMES DE HAINE Fin 2010, devant l’inaction des autorités sud-africaines, l’association Luleki Sizwe, fondée par Ndumie Funda après la mort de sa fiancée d’une méningite consécutive à un viol correctif collectif, a lancé une campagne mondiale via le site Change.org. « Ces 10 dernières années, 31 lesbiennes ont été assassinées en raison de leur sexualité ; plus de 10 lesbiennes sont violées…
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