Meurtre de David Kato: Les « aveux » d’un suspect font tomber la faute sur la victime
L'homme prétend avoir assassiné l'activiste gay parce qu'il refusait de le payer pour les relations sexuelles qu'il avait eues avec lui. Une version qui tombe à pic pour le gouvernement ougandais.
La police ne parle plus de cambriolage qui aurait mal tourné dans le meurtre du militant gay David Kato. Un homme a été arrêté, qui aurait avoué l’assassinat. « UN DÉSACCORD PERSONNEL » « Le principal suspect, Nsubuga Enock, a été arrêté aujourd’hui [hier, mercredi 2 février] aux alentours de 16h, alors qu’il se rendait chez sa petite amie, a déclaré un porte-parole de la police, Vincent Ssetake, à l’agence Reuters. Il a reconnu le meurtre. Ce n’était pas un vol et ce n’était pas parce que Kato était un activiste. C’était un désaccord personnel mais je ne peux pas en dire plus. » D’après le Daily Monitor ougandais, Nsubuga Enock aurait déclaré à la police que David Kato l’avait obligé à avoir des relations sexuelles avec lui : « Il nous a dit qu’il avait tué Kato parce qu’il refusait de lui donner une voiture, une maison et de l’argent comme il le lui avait…
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