Stérilisation des trans’: La France exige de ses citoyen-ne-s ce qu’elle combat en Europe
Le ministère de la Justice vient d'indiquer que le "caractère irréversible" du changement de sexe passe par la perte de la fécondité.
Stéphanie Nicot « La notion de changement de sexe irréversible (…) est d’ordre médical et non juridique et, selon certains spécialistes, le caractère irréversible peut résulter de l’hormonosubstitution, ce traitement gommant certains aspects physiologiques, notamment la fécondité, qui peut être irréversible. » C’est la réponse apportée par le ministère de la Justice à une question écrite de la sénatrice du Finistère Maryvonne Blondin. La sénatrice socialiste demandait à Michèle Alliot-Marie, alors Garde des Sceaux, depuis remplacée par Michel Mercier, de bien vouloir préciser ce qu’il fallait entendre par « transformation irréversible », expression employée dans la circulaire du 14 mai 2010 relative aux demandes de changement de sexe à l’état civil par les personnes transsexuelles ou transgenres. « La réponse est sans ambiguïté », commente l’association Trans Aide dans un communiqué. Pas de preuve de stérilisation, pas de changement d’état civil ! C’est ce que vient d’ailleurs de confirmer, dans ses attendus du 3 janvier 2011, un jugement…
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