Blake Edwards: travestissement, confusion des sentiments, homosexualité à l’affiche des films du cinéaste disparu

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Blake Edwards, qui vient de mourir, avait réalisé un chef d'œuvre du cinéma gay, "Victor Victoria".

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Blake Edwards est mort hier à l’âge de 88 ans. On lui doit un chef d’œuvre du « cinéma gay », Victor Victoria, qui mêle positivement tous les ingrédients chers au cinéaste : travestissement, double vie, homosexualité. Dès les débuts de sa carrière, Blake Edwards fait rimer comédie avec personnages loufoques et inattendus. Et joue sur l’ambiguïté de ses acteurs, comme dans une scène d’un de ses tout premiers succès, Opération Jupons, où Tony Curtis est la risée de l’équipage d’un navire de guerre. UN CINÉASTE BIEN DE SON TEMPS Dans plusieurs autres films des années 50 et 60, des personnages de « coiffeurs aux manières appuyées » (comme l’écrit malicieusement Didier Roth-Bettoni dans L’Homosexualité au cinéma) peuplent les films de Blake Edwards. C’est ainsi qu’à l’époque, les homosexuels étaient caricaturés à Hollywood : folle ou sadique-pervers-meurtrier. En cela, Blake Edwards était bien de son temps. Dans Diamants sur canapé, d’après le roman de Truman Capote, Blake…

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